Au Burkina Faso, Mali, Niger, "on constate ce sentiment d'appartenir à cette communauté russe"

Paris "n'a pas garanti de sécurité" sur le continent africain, développe pour Sputnik Afrique Daouda Sawadogo, directeur de publication du journal burkinabè Éclair info. Par contre, certains pays africains partent "vers la Russie parce que la Russie a quelque chose à (leur) proposer".
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Au Burkina Faso, Mali, Niger, "on constate ce sentiment d'appartenir à cette communauté russe", avance auprès de Sputnik Afrique Daouda Sawadogo, directeur de publication du journal burkinabè Éclair info.
Il valide les piques lancées contre la présence française en Afrique par le Président russe dans sa récente interview.
Paris "n'a pas garanti de sécurité" sur le continent, confirme l’expert burkinabè.

"Le mariage avec la France a duré 60 ans. Ce n'est pas 60 jours [...]. Mais si ces pays africains constatent qu'il n'y a réellement pas d'amélioration de leur situation, leur quotidien ne s'améliore pas, ils cherchent un autre partenaire", explique-t-il.

"On ne part pas vers la Russie parce qu'on veut aller vers la Russie. On part vers la Russie parce que la Russie a quelque chose à proposer à ces pays africains", résume Daouda Sawadogo.
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