"Défendre son pays est un honneur. Un honneur qui n'est pas donné à tout le monde. J'ai saisi la chance et je suis venue", explique à Sputnik ce commandant adjoint.
"Je voulais avant tout défendre ma patrie et être utile. J'ai commencé dans l'humanitaire. J'ignorais comment gérer une mitrailleuse, je ne pensais pas pouvoir le supporter physiquement", évoque-t-elle.
Par ailleurs, l'endurance qu'elle a acquise grâce à son métier l'aide aujourd'hui.
"Dans l'Académie de ballet russe, on passe par une sorte d'armée, une armée pour les filles, qui façonne ta personnalité, pour ainsi dire. Cette expérience s'avère utile, curieusement", avoue-t-elle.
Valkyrie souligne qu'elle n'avait pas envie de gravir les échelons, mais souhaitait apprendre de son commandant, un vrai exemple à ses yeux.
"Il est toujours avec nous, tant sur les terrains d'essai, dans la salle de classe que sur la ligne de front. Grâce à son commandement et à notre cohésion, nous nous sommes sortis de nombreuses situations".
С'est cet homme qui a vu en elle des compétences organisationnelles et a décidé de la promouvoir à son poste actuel. D'après Valkyrie, la seule chose dont elle avait peur était de décevoir son commandant. Elle n'arrive même pas à citer de difficultés majeures en lien avec sa position.
"Dès lors que des femmes se battent aux côtés des hommes, il n'y a aucune difficulté. Car sur le champ de bataille, nous sommes tous des combattants", tranche-t-elle.