Selon Dmitri Peskov, la situation montre "une fois de plus l’implication directe des pays de l’Occident collectif dans le conflit".
"Il reste à voir s’il s’agit de la propre initiative de la Bundeswehr. La question est alors de savoir dans quelle mesure la Bundeswehr est contrôlable et dans quelle mesure M. Scholz contrôle cette situation, ou si cela fait partie de la politique de l'Allemagne", a-t-il fait savoir.
Cette conversation interceptée suggère que la Bundeswehr discute de manière substantielle et spécifique de plans d'attaque sur le territoire russe.
Échanges entre officiers allemands
Le 1er mars Margarita Simonian, rédactrice en chef du groupe Rossiya Segodnya dont Sputnik fait partie, avait publié une conversation où des représentants de haut rang de la Bundeswehr discutaient d'attaques contre le pont de Crimée.
Berlin a confirmé l’authenticité des échanges. Le ministère allemand de la Défense a ensuite ouvert une enquête sur une possible interception de messages militaires concernant "l’utilisation théorique de missiles Taurus".