"L'adhésion du Sénégal en tant que membre observateur au GECF sera un catalyseur pour l'utilisation judicieuse de notre gaz naturel dans la réalisation de nos objectifs de développement, notamment à travers la stratégie Gas to Power", indique le ministère dans un communiqué.
Et d'ajouter que "cette stratégie qui vise à utiliser le gaz pour la production d'électricité, contribuera à l'accès universel à l'électricité d'ici 2026 et à la réduction des coûts de production, favorisant ainsi l'industrialisation de notre pays".
"En devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations", souligne le ministère.
L'intégration du Sénégal porte à 20 le nombre des Etats membres de ce forum fondé en 2001, dont 12 pays membres (Egypte, Algérie, Russie, Qatar...) et huit pays membres observateurs (Angola, Mauritanie, Pérou...).
Selon ce club, ses membres représentent 70% des réserves mondiales prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
Le ministre sénégalais du Pétrole, Antoine Félix Diome, cité dans le communiqué, a souligné "l'importance pour le Sénégal de tirer profit de l'expérience des autres pays membres du GEFC en matière de production, de gestion des ressources gazières et de formation dans un secteur vital pour (le) développement".
De vastes gisements de pétrole et de gaz ont été découverts dans l'Atlantique ces dernières années. Les réserves des blocs de Rufisque et de Sangomar (ouest du Sénégal) sont évaluées notamment à plus d'un milliard de barils de pétrole.
Le gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, est aussi prometteur avec des réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes.