"Il y a des difficultés financières qui sont dues à deux facteurs. Les deux principaux sont le Covid, il y a quand même beaucoup les donateurs qui ont dû mettre de l'argent pour redresser leur économie […]. Et puis quand même le conflit en Ukraine, il y a beaucoup de donateurs qui donnent pour ce conflit-là au détriment des autres", a expliqué le responsable.
Changements dans les activités
"On a gardé toute la réponse à l'urgence. Si par malheur il y a des urgences qui apparaissent, des déplacés, on va sans problème pouvoir intervenir", rassure M.Beauverd.
"Le problème du cash, c'est que certaines zones compliquées n'ont pas de réseau téléphonique pour faire des transferts d'argent. En plus, si l’on amène des billets de banque en cash, c'est un risque d'abord pour nous et pour les victimes. C'est donc compliqué même si ça nous épargne des frais logistiques. Tous les prix augmentent, les frais de transport", détaille le responsable.
Trouver des sources de financement
"Mon travail, il est aussi d'essayer de faire en sorte que personne n'oublie la Centrafrique. Malheureusement l'argent est le nerf de la guerre et sans argent on ne peut pas travailler nous ou les autres acteurs humanitaires", rappelle le patron de la mission à Bangui.