Fin de la Monusco: une délégation onusienne se rend en RDC pour préparer le retrait de la mission

Sputnik
Le plan de désengagement de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) a été au centre d’une visite effectuée la semaine dernière dans ce pays d’Afrique centrale par une délégation onusienne.
Lors de cette visite de plusieurs jours, le chef des opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix a souligné l’importance d’assurer que le transfert des responsabilités aux autorités congolaises “se fasse de façon fluide et collaborative, en parallèle à la montée en puissance de leurs forces de sécurité”, a indiqué la Mission dans un communiqué.
Le gouvernement de la RDC avait demandé un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays à partir de la fin de 2023.
En décembre dernier, le Conseil de sécurité a décidé de proroger jusqu’au 20 décembre 2024 le mandat de la MONUSCO.
Dans une résolution, l’instance exécutive de l’ONU a également décidé d’initier le "retrait progressif, responsable et durable" de la Mission du pays et de transférer progressivement les tâches qui lui incombent au gouvernement congolais.
En vertu de cette nouvelle résolution, la MONUSCO maintiendra, jusqu’au 30 juin 2024, un effectif maximum autorisé de 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.410 membres d’unités de police constituées.
À partir du 1er juillet 2024, ces effectifs seront réduits à 11.500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1.270 membres d’unités de police constituées, selon le Conseil de sécurité.
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