Les États-Unis frappent une trentaine de cibles au Yémen

Le Pentagone a annoncé que les frappes des États-Unis et de ses alliés avaient visé 36 cibles au Yémen le 3 février, détruisant en outre un missile antinavire houthi.
Sputnik
Washington et ses alliés ont frappé au total 36 cibles situées dans 13 endroits différents le 3 février dernier, a annoncé ce samedi 4 février le Pentagone.
Selon la Défense américaine, ces opérations censées "désamorcer les tensions et restaurer la stabilité en mer Rouge" ont été réalisées avec le concours de l’Australie, du Canada, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande.
Un missile de croisière antinavire houthi a en outre été détruit avant son lancement en direction de la mer Rouge, selon le Commandement central américain.
"Le 4 février, environ à 04h00 heure de Sanaa […], les forces américaines ont découvert ce missile de croisière sur le territoire yéménite contrôlé par les Houthis. Elles ont déterminé qu'il représentait une menace immédiate pour les navires de la Marine américaine et pour la navigation commerciale dans la région", a indiqué l’US Centcom dans un communiqué.
Washington avait décidé de bombarder les Houthis au Yémen le 11 janvier, avant de réitérer plusieurs fois ses frappes. Le Pentagone affirme vouloir rétablir la sécurité en mer Rouge, où des navires sont attaqués par les rebelles.
Ces frappes ont été critiquées par plusieurs pays, de l’Iran à la Russie. Des mésententes ont aussi vu le jour entre Washington et son allié britannique, au sujet de fuites dans la presse sur l’opération.
Discuter