Les États-Unis ont mené, vendredi, des frappes aériennes sur des cibles en Irak et en Syrie liées à des milices "soutenues par l'Iran", a annoncé le Commandement central américain.
Ces frappes surviennent suite à une attaque de drone menée dimanche en Jordanie contre un avant-poste militaire américain, qui a fait trois morts et des dizaines de blessés parmi les soldats américains.
L’essentiel au matin sur сes frappes nocturnes:
Plus de 85 cibles du Corps des Gardiens de la révolution islamique et des formations associées ont été attaquées, à savoir des postes de commandement, des centres de renseignement, des installations de stockage de missiles et de drones;
Des bombardiers à longue portée, dont des B-1, ont été envoyés par les États-Unis pour participer à cette mission;
Lors de la première frappe, ont été utilisés plus de 125 obus en 30 minutes;
Washington n'est pas encore prêt à déclarer le nombre de morts et de blessés à la suite de l’attaque, mais suppose qu'ils existent, et a qualifié de réussies les frappes contre les positions des forces "pro-iraniennes" en Irak et en Syrie ;
Les États-Unis ont informé l'Irak avant de lancer leurs frappes. Il n’est pas clair s’ils avaient prévenu les autorités syriennes ;
Selon le chef du Pentagone, ces frappes ne sont que le début d'une action de représailles;
Les avions impliqués dans ces attaques ont été retirés, la prochaine vague d'actions de représailles a été promise par les États-Unis dans les jours à venir;
"Notre riposte a commencé aujourd'hui. Elle continuera selon le calendrier et aux endroits que nous déciderons", a indiqué Joe Biden. mais les États-Unis "ne recherchent pas de conflit au Moyen-Orient";
CNN, se référant à ses sources, rapporte que les États-Unis n'envisagent pas de lancer des frappes sur le territoire iranien.
Réaction
Un représentant des forces armées irakiennes a qualifié ces attaques contre son pays de violation de la souveraineté, sapant les efforts du gouvernement irakien pour stabiliser la situation, ainsi que de menace pouvant entraîner des conséquences imprévues pour l'Irak et la région.
Conséquences pour le moment
Le quartier général du commandement opérationnel des milices chiites dans la province d'Anbar, à l'ouest de l'Irak, aurait pu être attaqué, a déclaré à Sputnik une source des services de sécurité du pays;
Un civil est mort, un autre a été blessé à la suite du bombardement américain dans la région d'Al-Qaim, à l'ouest de l'Irak, a déclaré à Sputnik une source au sein des services de sécurité;
Plusieurs personnes ont été tuées lors de frappes américaines sur des cibles dans le désert syrien et à la frontière entre la Syrie et l'Irak, selon la TV d'État syrienne