Le casque bleu de nationalité camerounaise a été tué par engin explosif qui en a blessé cinq autres, dont deux grièvement, à Mbindali, dans la préfecture de l'Ouham-Pendé, au nord-ouest de la ville Paoua, selon l'ONU.
Dans une déclaration remise à la presse, l’instance exécutive de l’ONU a réaffirmé que les attaques visant les casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre, rappelant à toutes les parties leurs obligations au regard du droit international humanitaire.
Le Conseil a demandé au gouvernement centrafricain d’ouvrir rapidement une enquête sur cette attaque, avec l’appui de la MINUSCA, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre devant la justice et de tenir le pays fournisseur de contingents concerné au fait des progrès accomplis, conformément aux résolutions 2518 et 2589.
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a fermement condamné cette attaque et réaffirmé la solidarité des Nations Unies envers le peuple et le gouvernement de la République centrafricaine.