Frappes iraniennes en Irak et en Syrie: Washington récolte les conséquences de son soutien à Israël

Via ses frappes en Syrie et en Irak, Téhéran montre ses capacités, tandis que Washington récolte les conséquences de son soutien à Israël, considèrent deux experts interrogés par Sputnik.
Sputnik
L’Iran a annoncé ce 16 janvier avoir lancé plusieurs salves de missiles balistiques sur des cibles "terroristes" en Syrie et en Irak.
L’Iran veut "s’assurer que ses capacités en matière de missiles soient connues et que l’on sache que l’Iran peut frapper ses adversaires sur une longue distance et peut le faire avec une exactitude et une précision extraordinaires", a déclaré auprès de Sputnik Mehran Kamrava, professeur à l'université de Georgetown au Qatar.
Cette "escalade majeure" dans la région place désormais les États-Unis "dans la position de devoir mener une guerre sur cinq fronts: l'Iran, le Liban, Gaza, le Yémen et la Syrie", développe pour Sputnik Michael Maloof. Cet ancien analyste au bureau du Secrétaire américain à la Défense ajoute que Washington va désormais devoir récolter les conséquences de son soutien à Israël "dans un génocide" qui se poursuit à Gaza.

Les frappes

Dans la périphérie d’Erbil, capitale du Kurdistan dans le nord de l’Irak, les Gardiens de la révolution iraniens ont assuré avoir visé et détruit "un quartier général d’espionnage" qu’ils ont attribué à Israël, selon l’agence de presse IRNA. "Un rassemblement de groupes terroristes anti-iraniens" a également été visé.
En Syrie, des extrémistes et des cibles de Daech* ont été visés.
*Organisation terroriste interdite en Russie.
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