En effet, après la pandémie de Covid, l'OMS a déclaré que d’autres agents pathogènes pourraient lui succéder et provoquer de nouvelles épidémies.
Les participants de ce rendez-vous vont discuter des efforts à entreprendre pour préparer les systèmes de santé à une éventuelle pandémie. Le nom de Tedros Adhanom Ghebreyesus, patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), figure sur la liste des speakers.
L’agence sanitaire russe réagit
La présence de ce sujet dans l’ordre du jour du forum recèle des enjeux purement économiques et non scientifiques, estime l’agence sanitaire russe.
L’instance pointe du doigt le fait que les participants de la réunion sont des acteurs intéressés du big pharma qui vont profiter de nouveaux investissements.
"La présence de la "maladie X" à l'ordre du jour de Davos et la participation des acteurs qui ont des intérêts financiers là-dedans, dont les grandes sociétés pharmaceutiques, montrent que la session tournera autour de la hausse des investissements. Ceci est particulièrement favorable aux grandes entreprises pharmaceutiques, qui prétendent anticiper les pandémies, raison pour laquelle elles discutent de la question au Forum économique mondial", a souligné Rospotrebnadzor.
Dans le même temps, de grands experts et chercheurs en épidémiologie, qui s’occupent de l'évaluation des risques de nouvelles pandémies et des mesures pour s'y préparer, ne sont pas inclus dans la liste des participants, note l’agence.
Après la pandémie de Covid-19, l'OMS tente de promouvoir l'idée de réformer l'architecture sanitaire mondiale. Elle le justifie par des menaces futures et le manque de préparation et appelle à lui octroyer plus de financement, explique l’organisme sanitaire.
La "maladie X" n’est pas réelle. C’est un concept théorique utilisé par l’OMS pour modéliser et anticiper la menace sanitaire hypothétique.