Pour Ouagadougou, la vision de la CEDEAO est "biaisée" et masque la "réalité des faits", selon le communiqué des autorités, publié le 2 janvier.
Le Burkina a également exprimé "ses doutes persistants sur cette volonté toujours réaffirmée de la disponibilité constante de la Commission de la CEDEAO à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité".
"Le Gouvernement de transition n’entend pas se laisser divertir par des communications du genre de celle portée par la commission de la CEDEAO qui procèdent d’un imaginaire débordant et totalement tronqué sur la situation réelle de la lutte de notre peuple et rappelle la Commission à l’exigence de discernement dans la conduite de sa mission", poursuit le communiqué.
Le 30 décembre, la CEDEAO a fait part de sa "préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire" au Burkina en s’inquiétant de "l’interpellation et la détention des personnalités politiques et de la société civile".