Au moins 113 personnes ont été confirmées tuées et plus de 300 blessés ont été transférés dans des hôpitaux de Bokkos, Jos et Barkin Ladi, a précisé Monday Kassah, chef du gouvernement local de Bokkos, dans l'Etat du Plateau, cité par l'AFP.
Un premier bilan provisoire de la Croix-Rouge locale transmis à l'AFP faisait état lundi soir de 104 morts dans 18 villages de la région de Bokkos.
Des groupes armés, dont les membres sont localement qualifiés de "bandits", ont attaqué "pas moins de 20 villages", incendiant de nombreuses maisons, entre samedi soir et lundi matin, a précisé M. Kassah, selon qui "les attaques étaient bien coordonnées".
À ces 113 morts dans la circonscription de Bokkos s'ajoutent "au moins 50 personnes tuées" dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, d'après Dickson Chollom, un élu de l'assemblée locale.
Dimanche, le gouverneur de l'État du Plateau, Caleb Mutfwang, avait qualifié cette action armée de "barbare, brutale et injustifiée".
"Des mesures proactives seront prises par le gouvernement pour freiner les attaques en cours contre des citoyens innocents", avait promis Gyang Bere, le porte-parole du gouverneur.