Construction d'un centre hospitalier au Burkina: Traoré arrive pour poser la première pierre

Le Président du Burkina Faso est arrivé dans la région du Sud-Ouest pour une visite de deux jours. Il va donner le coup d'envoi de la construction d'un centre hospitalier régional universitaire (CHRU) à Gaoua.
Sputnik
Ibrahim Traoré, Président de la transition du Burkina Faso, est présent pour un séjour de 48 heures dans la capitale de la région du Sud-Ouest pour la pose de la première pierre du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua, a annoncé la présidence burkinabé.
Pouvant contenir au moins 300 lits, le CHRU aura pour but de délocaliser la politique sanitaire de la région, en désengorgeant le seul centre dans la région qui accueille les patients d’autres villes, comme Bougouriba, Ioba, Noumbiel et Poni, ainsi que ceux des pays voisins tels que le Ghana et la Côte d’Ivoire

Résoudre les difficultés de la région

Avant de lancer la construction de l'infrastructure de Gaoua, le chef de l’État burkinabé a demandé une minute de silence pour les valeureux combattants tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le 26 novembre dernier, une attaque djihadiste massive contre le camp de Djibo, dans le nord du pays. Au moins 400 personnes ont été neutralisées pendant la contre-offensive lancée par l'armée burkinabé contre 3.000 djihadistes.
M.Traoré a échangé avec les chefs de circonscriptions administratives et aux forces de défense et de sécurité (FDS). Selon Boureima Savadogo, gouverneur de la région du Sud-Ouest et commissaire divisionnaire de police, ils ont fait le point sur la situation sécuritaire et les mesures à prendre pour une meilleure amélioration.
"Nous sommes revenus sur le cas des zones difficiles et les difficultés que les FDS rencontrent dans la lutte contre l’insécurité. Le chef de l’État a indiqué qu’avec la création des Bataillons d'intervention rapide (BIR), nous en aurons aussi à Gaoua et cela sera effectif dans la semaine [...]. Cela permettra, selon lui, de sécuriser les zones difficiles de la région pour plus de quiétude", a-t-il conclu.
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