Il était également question de la mise en oeuvre du projet "nous sommes tous égaux" initié par les premières dames au niveau de l‘Afrique.
"Joy for women" a pris naissance en 2009 pendant la propagande des députés où la première dame du Kenya a trouvé, au cours de la route, une femme assise, sans chaussures, mais avec une grande joie. Cette dernière a pris la décision de chercher 60 femmes pour initier " Joy for women " pour aider les femmes kenyanes à s’auto-développer, a souligné Mme Ndayishimiye.
Pour le bon fonctionnement de cette association, ces femmes ont mis en place ce qu’on a appelé " Table banking " pour faciliter l’échange d’argent entre elles. Actuellement " Joy for women " compte 18 .000 membres et elle est repartie dans tout le pays, a révélé la première dame burundaise. Cette association a une grande importance pour ses membres du fait, qu’actuellement, ces femmes sont autonomes.
Mme Ndayishimiye a aussi signalé que cette visite a été une bonne occasion de mettre en place au Kenya, comme on l’a fait au Burundi pendant la célébration du forum national des femmes leaders, un projet intitulé " nous sommes tous égaux ". C’est un projet qui a été initié par les premières dames au niveau de l’Afrique pour montrer que les hommes et les femmes sont égaux en matière de la loi et que les femmes sont capables de faire ce que font les hommes. Ce projet permettra de lutter contre la discrimination envers les femmes africaines.
La première dame burundaise a profité de cette occasion pour prodiguer des conseils aux femmes burundaises de se mettre ensemble pour travailler en évitant l’escroquerie, l’égoïsme et la haine, pour s’auto développer.
En marge de la cérémonie, Angeline Ndayishimiye s’est entretenue avec les premières dames de l’Ouganda, de la Namibie (actuellement présidente de l’OPDAD au niveau de l’Afrique) et du Ghana. Agence Burundaise de Presse ABP-INFOS Arrivée de la première dame Par ailleurs, Mme Ndayishimiye a déploré qu’il t ait des hommes qui se comportent comme des animaux, en soulevant le cas d’un homme qui a violé un enfant de cinq ans, jusqu’à la mort, au quartier Buterere. Elle a demandé aux concernés de faire une enquête approfondie pour trouver et punir ce malfaiteur.