Si ce n’avait été pour l’ingérence de Londres: l’ancien Premier ministre britannique a dissuadé Kiev de signer un accord de paix avec la Russie, selon David Arakhamia, chef du groupe du parti Serviteur du peuple à la Rada ukrainienne.
"Les Russes étaient prêts à achever la guerre à condition que nous acceptions un statut neutre, comme la Finlande, et que nous nous engagions à ne pas intégrer l’Otan. C’était le point clé… Quand nous sommes revenus d’Istanbul, Boris Johnson est arrivé à Kiev et a dit: ‘On ne va rien signer avec eux et on va tout simplement faire la guerre’", a-t-il raconté dans une interview à la chaîne de télévision 1+1.
Les consultations russo-ukrainiennes avaient débuté fin février 2022. Après deux tours de négociations en présentiel en Biélorussie, les parties les ont tenues quotidiennement en visioconférence.
Fin mars, Kiev avait transmis ses propositions auxquelles il avait ensuite renoncé.
Kiev prône la guerre
M.Arakhamia affirme que les dirigeants politiques et militaires ukrainiens sont actuellement partisans de la poursuite du conflit.
"Parce que nous ne pouvons pas nous mettre actuellement à la table des négociations. Notre position pour négocier est très faible. Tout accord, sauf la victoire complète, doit passer par un référendum. Si quelqu’un va signer quelque chose et il faut le ratifier au parlement, les parlementaires s’entretueront."