S'exprimant à Istanbul le 8 octobre sur le conflit dans la bande de Gaza, Recep Tayyip Erdogan a réitéré son appel aux deux parties pour qu'elles évitent des mesures susceptibles de l'exacerber.
Il a indiqué que le conflit israélo-palestinien était à l'origine de tous les problèmes au Moyen-Orient.
"Tant que ce problème ne sera pas résolu de manière équitable, notre région continuera à vivre dans un désir de paix", a-t-il déclaré.
"Une paix régionale durable ne sera possible qu'en trouvant une solution finale à la question palestino-israélienne. À cet égard, comme nous l'avons toujours souligné, la préservation de la perspective d'une solution à deux États est très importante", a insisté le Président.
Il a ajouté que la formation d'un État palestinien indépendant, conforme aux frontières établies en 1967, avec son intégrité territoriale intacte et avec Jérusalem comme capitale, était désormais "une nécessité qui ne peut être retardée".
"Alors que la justice tarde, le prix en est malheureusement payé par les Palestiniens, les Israéliens et l'ensemble de notre région", a-t-il indiqué.
Le bilan s’alourdit des deux côtés
Le conflit a déjà fait 436 morts et 2.271 blessés du côté palestinien, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de la bande de Gaza.
Israël fait état de plus de 700 morts et de 2.383 blessés.
Les corps d’environ 260 personnes ont été retrouvés sur le site du festival de musique Nature Party.