Les autorités nigériennes ont annoncé le 6 octobre que le départ des troupes françaises qui doit débuter d'ici la fin de la semaine se fera "en toute sécurité" et "sous escorte de l'armée nigérienne".
Selon un communiqué lu à la télévision, une "réunion de coordination" s'est tenue le 5 octobre entre des responsables militaires français et nigériens à Zinder (centre-est) "pour convenir des modalités du retrait des troupes françaises stationnées au Niger, avec pour objectif commun un désengagement coordonné en bon ordre et terminé avant le 1er janvier 2024".
Une cellule de coordination a été mise en place afin de "faciliter et de coordonner les opérations de désengagement à venir et de s'assurer qu'elles se dérouleront en toute sécurité, sous escorte des forces armées nigériennes".
Deux étapes du retrait
Plus tôt, le CNSP a apporté quelques précisions sur les étapes à suivre. Les premiers "à plier bagage" seront les 400 soldats basés à Ouallam. Ils sont stationnés dans la zone dite des trois frontières (entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso) et participent aux activités antiterroristes conjointement avec les Nigériens.
Ensuite partira le millier d’hommes déployé à la base aérienne projetée de Niamey. Après leur départ, elle cessera son existence, selon le CNSP.