Le chef du gouvernement tunisien Ahmed Hachani a déclaré avoir soutenu l'initiative avancée par l'Algérie pour résoudre la crise au Niger, selon le communiqué du gouvernement tunisien.
De plus, vu "les développements survenus récemment dans plusieurs pays africains", la Tunisie et l’Algérie doivent "renforcer les concertations entre les deux pays", a-t-il proposé le 4 octobre à Alger lors des travaux du Grand comité mixte.
Le projet algérien
L'Algérie cherche, par des démarches diplomatiques, à trouver une solution politique à la crise dans laquelle le Niger est entré suite au renversement du Président Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier. Dès le début, le pays maghrébin a exprimé son opposition à une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO.
Le 2 octobre, la diplomatie algérienne a déclaré que Niamey a accepté la médiation d'Alger. Le contenu de ce plan n’a pas encore été précisé. Mais fin août, l’Algérie avait proposé un délai de six mois "pour parvenir à une solution politique garantissant le retour au système constitutionnel et démocratique" au Niger.
Le lendemain Niamey a pourtant déclaré que "la durée de la transition" serait déterminée par les conclusions d'un "forum national inclusif". Le ministère nigérien des Affaires étrangères a reconnu toutefois que le Niger s'est dit prêt à examiner la proposition de médiation de l'Algérie.