Des militaires avaient annoncé le 30 août la "fin du régime" d'Ali Bongo Ondimba, qui dirigeait le Gabon depuis 14 ans, moins d'une heure après la proclamation de sa réélection lors de l'élection du 26 août, estimant qu'elle avait été truquée.
Le lendemain, ils avaient proclamé le général Oligui, 48 ans, président d'un Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
"Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain", "de préserver les acquis de la démocratie", a déclaré devant des juges de la Cour constitutionnelle le général de brigade en costume d'apparat rouge de la Garde républicaine (GR), l'unité d'élite de l'armée qu'il commandait.
Le général Oligui a également promis des "élections libres" et "transparentes" à l'issue de la période de transition et s'est engagé à amnistier les "prisonniers d'opinion".
Coup d’État au Gabon
Le 30 août, un groupe de militaires de haut rang a annoncé à la télévision nationale qu'il avait pris le pouvoir.
Les militaires, qui ont par la suite choisi Brice Clotaire Oligui Nguema comme chef, ont annulé les résultats des élections du 26 août, remportées par le Président sortant Ali Ben Bongo Ondimba, qui se retrouve "assigné à résidence, entouré de sa famille et de ses médecins".