Les autorités commerciales des deux pays se sont réunies récemment à Lomé pour examiner et échanger sur les actions à mettre en œuvre à cet égard et tirer profit des opportunités dont dispose le continent, indiquent des médias locaux.
Les deux pays veulent en effet pallier les problèmes liés à la douane qui rendent difficile leur commerce transfrontalier, souligne-t-on.
Ainsi, les acteurs commerciaux ont abordé des défis et des questions liés au commerce et au marché de la ZLECAf et évoqué les points forts du système panafricain de paiement et de règlement dans le but de les améliorer et les harmoniser, en tenant compte des réalités des deux pays, précise la même source.
Pour tirer profit des avantages de la ZLECAf, les deux pays se sont engagés à supprimer les frontières physiques pour établir les fondations d'une coopération et collaboration commerciales, fait-on savoir.
"Les échanges entre Accra et Lomé sont possibles. Il nous suffit d'établir des règles commerciales, de simplifier les procédures douanières, de revoir les coûts liés au commerce et de résoudre les problèmes d'infrastructures", a indiqué Koffi Mensah Demitia, ambassadeur du Ghana au Togo.
Selon le directeur de cabinet du ministère togolais chargé du Commerce, Mensah Koffi Vinyo, la démarche devrait "garantir la sécurité civile, économique et la prospérité des entreprises locales, mais aussi accroître les échanges commerciaux des produits agricoles, industriels voire financiers des deux Etats".
En 2022, les échanges commerciaux bilatéraux entre le Togo et le Ghana représentaient un marché de 188 millions de dollars. Les exportations togolaises vers son voisin de l'Ouest ont atteint 75,2 millions de dollars, contre des importations qui se sont élevées à 113,3 millions de dollars, selon les données de l'ONU.
La même année, le Ghana s'est positionné en tant que septième plus grand marché d'exportation du Togo, représentant 5,6% des exportations totales du pays.