L'entrée de l'Égypte et de l'Éthiopie dans les BRICS à partir du 1er janvier 2024 est "un signal de l'accroissement continu du rôle du continent africain dans les affaires internationales",, a déclaré Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats du sommet des BRICS en Afrique du Sud.
Selon ce diplomate, Moscou se félicite que Pretoria ait mis en avant la dimension africaine du travail au cours de sa présidence des BRICS en 2023.
"Nous apprécions beaucoup que les pays africains, malgré la pression exercée sur eux, soient amicaux et positifs envers la Russie", a-t-il souligné.
Priorité à l’espace eurasiatique
M.Riabkov a également rappelé que Moscou préconisait l’augmentation du nombre des États du Sud et des organisations régionales partageant les mêmes idées que les BRICS. Il a surtout apprécié le soutien de l'Union africaine. La Russie compte focaliser son attention sur les processus d’intégration dans l’espace eurasiatique pendant sa présidence des BRICS en 2024, selon lui.
"Bien entendu, les processus et les formats d'intégration dans l'espace eurasiatique resteront au centre de notre attention, comme ils l'ont toujours été et comme ils le resteront pendant la présidence russe", a-t-il conclu.
Le 24 août, les dirigeants des BRICS réunis pour le XVe sommet de l’organisation à Johannesburg ont décidé que l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie et l'Iran rejoindraient l'organisation dès le 1er janvier 2024. Selon le Président russe Vladimir Poutine, Moscou contribuera à l'expansion du groupe dans le cadre de sa présidence en 2024.