Cinq gardes nationaux nigériens morts suite à une attaque dans la zone de trois frontières

Cinq membres de la Garde nationale du Niger ont été tués, et quatre blessés suite à une attaque dans la zone des "trois frontières" (Niger-Mali-Burkina). Précédemment, les militaires au pouvoir au Niger ont accusé la France d’avoir "libérer des terroristes" dans la zone, ce que Paris a démenti.
Sputnik
La Garde nationale du Niger a communiqué le bilan d’une attaque terroriste à Bourkou-Bourkou, dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Cinq soldats ont été tués et quatre blessés, a-t-elle indiqué dans un communiqué du 10 août relayé par ActuNiger.
Les morts ont été inhumés le même jour, soit le 9 août. Les militaires au pouvoir ont visité les blessés dans un hôpital à Niamey.
Une opération de ratissage a été engagée, selon la Garde nationale. Ces dernières années l’endroit est devenu le théâtre d'opérations de groupes terroristes.

Les militaires ciblent la France

Le jour de l’attaque, les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger le 26 juillet en renversant le Président Mohamed Bazoum, ont accusé les forces françaises, stationnées dans le pays, de libérer "de façon unilatérale" 16 terroristes. Ces derniers, selon les militaires, ont été interpellés dernièrement lors d’opérations conduites au Niger et au Mali.
Les nouvelles autorités ont également accusé la France d'avoir violé l'espace aérien, fermé depuis le 6 août.

Paris dément

Toujours le 9 août, la France a démenti ces allégations. "Aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises", relate le communiqué conjoint de la diplomatie et de la Défense françaises, qui ont rappelé que le contingent français luttait contre ce "fléau" terroriste "depuis de nombreuses années".
Quant au vol, il a "a fait l’objet d’un accord préalable et d’une coordination technique avec les forces nigériennes", avec "l’autorisation confirmée par écrit".
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