Au moins 300.000 tonnes de blé russe achetées par ce pays africain

L'Égypte a acheté au moins 300.000 tonnes de blé russe au cours du dernier appel d'offres émis par un établissement commercial du pays, selon le président du conseil d'administration de l'Union russe des exportateurs de céréales.
Sputnik
L'Agence nationale égyptienne d'approvisionnement alimentaire (GASC) a, lors d’un récent appel d'offres, acheté principalement du blé russe (300.000 tonnes sur les 360.000 tonnes achetées), a déclaré à Sputnik Édouard Zernine, président du conseil d'administration de l'Union russe des exportateurs de céréales.

"L'appel d'offres a été clôturé sur le marché, la remise sur le blé russe se réduit. Les résultats de l'appel d'offres ont montré une augmentation de la demande mondiale de blé russe. Au total, 360.000 tonnes de blé ont été achetées, dont 300.000 tonnes d'origine russe, au prix de 250 dollars la tonne", a-t-il indiqué.
L'appel d'offres pour les dates de livraison du 1er au 10 septembre et du 15 au 25 octobre s’est tenu le 1er août, précise l'Union russe des exportateurs de céréales. C’était le premier appel d'offres organisé par la GASC après la suspension de la participation de la Russie à l'accord céréalier le 18 juillet.
Le précédent avait eu lieu en mai. Selon les acteurs du marché, 655.000 tonnes de blé avaient alors été achetées, dont 535.000 tonnes de blé russe.

Le blé russe fortement demandé

Selon M.Zernine, les dernières nouvelles en provenance d'Inde vont encore stimuler la demande.
Puisque ce 3 août, des médias étrangers ont rapporté que l'Inde envisageait d'importer neuf millions de tonnes de blé de Russie dans le cadre d'un accord intergouvernemental afin d'augmenter les stocks nationaux dans un contexte de hausse des prix.

Expiration de l’accord céréalier

Le 18 juillet, Moscou avait notifié à Ankara, Kiev et l'Onu son retrait de l’Initiative de la mer Noire destinée à débloquer les exportations de céréales ukrainiennes, mais aussi de produits alimentaires et d’engrais russes. Cette décision de Moscou s’explique par le non-respect des modalités de l’accord concernant les produits russes.
Un éventuel retour de la Russie dans l'accord sur les céréales est réaliste à condition que les pays européens respectent leurs engagements envers la Russie dans le cadre de l'accord, avait déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
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