Le fabricant russe de combustible nucléaire TVEL et l’entreprise publique énergétique sud-africaine Nesca ont convenu de coopérer dans la production de combustible nucléaire, rapporte le 2 août cette entreprise russe qui fait partie de Rosatom.
L’accord a été signé en marge du sommet Russie-Afrique [qui s’est tenu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg] et sur fond de préparation du sommet des BRICS en août en Afrique du Sud, précise TVEL dans un communiqué publié le 2 août.
"La signature du mémorandum constitue un pas vers le renforcement de la production nucléaire dans les pays des BRICS", indique-t-il.
Selon le document, les entreprises concernées intensifient leur partenariat bilatéral dans l’utilisation de l’énergie atomique "à des fins pacifiques":
"C’est particulièrement important pour l’Afrique du Sud, car il [le mémorandum] offre des possibilités de reconstitution des capacités de production et de livraison du combustible nucléaire", a noté le PDG de Nesca, Loyiso Tyabashe, cité dans le communiqué.
Géants énergétiques
TVEL regroupe tous les actifs russes dans la production de combustible nucléaire, le complexe de séparation-sublimation, ainsi que la production de centrifugeuses à gaz et de leurs équipements. Comme le rapporte le site internet de l'entreprise, celle-ci "produit plus d'un tiers des produits d'uranium enrichi consommés dans le monde".
Quant à Necsa, cette entreprise publique est chargée de la gestion des sources de rayonnement, y compris l'enrichissement de l'uranium, ainsi que de la recherche dans les domaines de l'énergie nucléaire et de la radiologie. Sa filiale NTP Radioisotopes est l'un des quatre premiers producteurs mondiaux d'isotopes médicaux nucléaires pour le diagnostic et le traitement du cancer.