"Le ministère a invité les 15 pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), l'Union africaine (UA), le Parlement panafricain (PAP), le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), le Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), l’Union européenne (UE), le Mouvement des non-alignés (NAM) et le Commonwealth", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du département, Livit Mugejo.
Il a ajouté que le gouvernement zimbabwéen a également invité "plusieurs pays d'Europe et des Amériques tels que la Russie, la Biélorussie, le Royaume-Uni, les États-Unis, ainsi que de nombreux pays des Caraïbes, du Pacifique et d'Asie".
Par ailleurs, M. Mugejo a signalé que toutes les missions diplomatiques au Zimbabwe seront accréditées pour observer les élections.
Les prochaines élections générales, qui s’annoncent très tendues dans ce pays d'Afrique australe, seront disputées notamment entre le parti de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980, et le principal parti d'opposition, la Coalition de citoyens pour le changement (CCC).
Le Président sortant, Emmerson Mnangagwa, avait succédé en 2017 à Robert Mugabe qui est resté 37 ans au pouvoir.
Le Zimbabwe, pays enclavé entre le Mozambique, l'Afrique du Sud, le Botswana et la Zambie, compte 15 millions d'habitants, selon le dernier recensement.