L'extraction de l'or noir au Venezuela est contrôlée par les autorités de ce pays socialiste. Cette situation ne convient pas aux États-Unis, relate le portail Rebelión. La politique poursuivie par la Maison-Blanche depuis plus de 20 ans consiste à "s’emparer de ses ressources pétrolières".
"Cette décision souveraine, en toute logique, irrite depuis près de 25 ans les sociétés transnationales et les gouvernements américains, qui n'ont pas pu disposer et s'enrichir de ces gisements d'hydrocarbures très proches du territoire de l'empire décadent", écrit Hedelberto López Blanch, auteur de la publication.
Ainsi, les mesures coercitives contre le Venezuela ont été initiées par le Bill Clinton, et ont été poursuivies par les dirigeants suivants, George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, rappelle le média.
Début juin, Donald Trump, qui envisage de se lancer dans les prochaines présidentielles, a fait part de ses intentions expansionnistes concernant le Venezuela.
"Quand je suis parti, le Venezuela était sur le point de s'effondrer. Nous l'aurions pris; nous aurions obtenu tout ce pétrole […]", a-t-il déclaré le 10 juin lors d’un discours dans l'État de Caroline du Nord.
Actuellement, Washington achète des hydrocarbures au Venezuela, rendant "un dictateur très riche", a-t-il ajouté en parlant de Nicolas Madura, l’actuel Président.
Importantes ressources
Le Venezuela est le pays qui possède les plus grandes réserves prouvées de brut lourd au monde, avec 303 milliards de barils.
Les réserves vénézuéliennes dépassent celles de pays comme l'Arabie saoudite (264.516 millions de barils), l'Iran (151.170 millions de barils) et l'Irak (143.000 millions de barils), selon le Bulletin statistique annuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).