Donbass. Opération russe

Ce que ces prisonniers de guerre ukrainiens ont "appris" lors de leur formation militaire en France

Deux prisonniers de guerre de Kiev ont décrit comment ils avaient été instruits par des spécialistes en France, après la mobilisation. Dans des séquences diffusées par la Défense russe, ils parlent de cette formation "fictive", après laquelle ils ne savent même pas comment assurer des soins médicaux ou réaliser des assauts.
Sputnik
Des prisonniers de guerre ukrainiens ont déclaré n’avoir rien appris lors de leur formation en France. C’est ce qu’il ressort de deux extraits d’interviews, publiés par le ministère russe de la Défense le 24 juin.
Mobilisés, ils ont été emmenés sur le sol français pour passer un entraînement. Après un mois de cours, ils ont avoué toujours ignorer comment appliquer un garrot correctement. Ils étaient aussi incapables d’apporter les premiers soins aux blessés.
La situation n'était pas meilleure en ce qui concerne l'entraînement militaire direct: seules deux ou trois fois, les conscrits ont été emmenés au champ de tir pour "faire feu". En conséquence, ils ne savaient pas comment prendre d'assaut des fortifications.

Des "drogues" pour l’encouragement

Un accent de cette formation semble avoir été mis sur la manipulation psychologique des soldats ukrainiens. Des "psychologues" travaillaient régulièrement avec eux, propageant des idées russophobes et les incitant à "tuer plus de Russes", a indiqué l’un des prisonniers. En outre, ils recevaient régulièrement des "stupéfiants" pour leur donner un sentiment de "vigueur et de force".
D’après ces témoignages, à la suite de tels "entraînements", les Ukrainiens mobilisés se sont rendus dès la première bataille à l’armée russe après leur arrivée au front. Ils se sentaient "abandonnés" car leur commandement n'a pas expliqué quels étaient les objectifs du groupe ni pourquoi il avait été transféré à cet endroit.
"J'ai vu ce que sont les forces russes et les troupes ukrainiennes. C'est le feu et l’eau", a souligné l’un des prisonniers.
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