Les autorités de la France et de la Tunisie ne s’accorderaient pas sur un point du communiqué français publié après l’entretien du 30 mai à Paris entre Nabil Ammar, ministre tunisien des Affaires étrangères, et son homologue française Catherine Colonna, relate le magazine JeuneAfrique.
"L’entretien a été l’occasion de rappeler l’attachement de la France aux droits et libertés publiques partout dans le monde", a indiqué le Quai d’Orsay dans son communiqué.
Le 31 mai, le ministère tunisien des Affaires étrangères est monté au créneau réfutant toute question portant sur les "droits et libertés", affirme le magazine.
Dans une série de tweets le 31 mai, la diplomatie tunisienne n’a en aucun cas mentionné que ce sujet avait fait l’objet d’échanges lors de l’entretien.
Ces messages mentionnent la relance économique, l’intensification du partenariat, le traitement des questions liées à la migration, à la mobilité humaine, à la levée d’entraves relatives à l’octroi de visas aux Tunisiens et au développement durable.
Après une rencontre avec Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat français, M.Ammar a déclaré sur Twitter que la Tunisie souhaitait consolider davantage les relations d’amitié et de partenariat avec la France dans le cadre du respect et des intérêts mutuels, tout en soulignant que son pays, qui ne donne de leçon à personne, n’en accepte aucune de quiconque.