Le G7 est derrière les crises alimentaire et énergétique et voilà les raisons, selon Moscou

Les crises alimentaire et énergétique actuelles dans le monde sont le résultat des actions des membres du G7 qui ne cessent d’adopter des sanctions contre la Russie, estime le ministère russe des Affaires étrangères.
Sputnik
Le système de pressions ayant la forme de sanctions collectives, que le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) a mis en place, a provoqué des crises alimentaire et énergétique à l’échelle mondiale. En ce sens où des obstacles à l'approvisionnement en produits russes affectent les pays qui sont dans le besoin, a déclaré ce 21 mai le ministère russe des Affaires étrangères.
"Les pays les plus démunis souffrent des barrières érigées par les pays du G7 contre les livraisons de produits alimentaires russes", a indiqué le ministère commentant les résultats du sommet du G7 qui s'est tenu du 19 au 21 mai à Hiroshima, au Japon.
D’après Moscou, les expérimentations du G7 sur la transition énergétique et l’introduction de "technologies vertes" ne permettent pas d’assurer un équilibre énergétique stable en raison de leur manque de fiabilité. Seuls les pays richespeuvent se permettre de telles innovations.
"Imposer ces projets à des États qui manquent d’énergie depuis longtemps sape la base d’une croissance durable des économies nationales", note la diplomatie russe.

Vous avez dit "donneurs de leçons démocratiques"?

Selon le communiqué, chaque pays du G7 "se vante de sa réputation en matière de protection des valeurs démocratiques". Mais dans le même temps, l’histoire de ces États est lourde d’oppression et de violation des droits d’autrui.
"Les membres eurasiens du G7 sont d’anciennes puissances coloniales ou prédatrices qui ont bâti leur bien-être sur l’exploitation et l’expropriation de la propriété de quelqu’un d’autre", poursuit le ministère.
Quant aux États-Unis et au Canada, leurs peuples autochtones ont dû endurer pendant des décennies des déplacements forcés, l’érosion de l’identité culturelle, l’intimidation et le génocide, rappelle-t-il.
Moscou pense que les membres du Groupe des Sept devraient donner des exemple de démocratie au lieu d’inciter les médias contrôlés et les ONG contre les gouvernements "intraitables".
"Nous voyons comment la question migratoire est ‘humainement’ résolue et comment les troubles sociaux en Europe sont ‘apaisés’ ou comment on traite l’opposition aux États-Unis […]. Pendant de nombreuses années, l’Occident a patronné le régime nazi de Kiev, fermant les yeux sur toutes les horreurs qu’il commet", a conclu le communiqué.
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