L’aspiration de nouveaux pays à rejoindre les BRICS repose sur leur refus de se soumettre au diktat des États-Unis. C’est ce qu’a déclaré à Sputnik ce 7 mai Tatiana Deïtch, chercheuse à l'Institut de l'Afrique de l'Académie des sciences de Russie.
"Avant, le monde était unipolaire, il va maintenant devenir multipolaire. Une confrontation entre les pays est en cours. Les États qui ne veulent pas se soumettre au diktat des États-Unis veulent rejoindre les BRICS", a-t-elle indiqué.
En outre, Mme Deïtch a souligné que ces pays cherchent à adhérer au groupe pour se rapprocher de puissances mondiales comme la Russie, l’Inde et la Chine.
L’intégration de l’Algérie
Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré, lors d'une réunion avec des journalistes le 6 mai, que l'entrée de son pays dans les BRICS contribuerait davantage à son développement que ne l’ont fait jusque-là d’autres organisations internationales financières.
Composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, le groupe éveille une vague d’intérêt depuis ces derniers mois. Avant son sommet annuel, le bloc des marchés émergents a reçu 19 demandes d’adhésion, selon Anil Sooklal, ambassadeur de l'Afrique du Sud auprès des BRICS.