Dans le sillage des problèmes auxquels sont confrontées les banques américaines, la First Republic Bank a encaissé une chute vertigineuse de ses actions. Au matin du 26 avril, elles avaient perdu plus de 49%, atteignant un niveau historiquement bas.
La chute a commencé après que, dans ses états financiers du premier trimestre, la banque a annoncé que ses clients avaient retiré plus de 100 milliards de dollars de dépôts. Selon le rapport, les dépôts de First Republic ont chuté de plus de 40% pour atteindre 104,5 milliards de dollars à la fin du premier trimestre.
Des banques américaines en pleine crise
Selon l’agence Bloomberg, la First Republic Bank cherche à éviter d'être reprise par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), comme plusieurs autres entreprises en mars. Les sources de l'agence n'excluent pas que l'aide du gouvernement américain soit nécessaire.
À ces fins, la First Republic Bank envisage de vendre entre 50 et 100 milliards de dollars d’actifs, a en outre ajouté Bloomberg, citant des sources.
Cette crise n’est pas unique en son genre dans le secteur des finances américain depuis ces derniers mois.
Le 10 mars, la Silicon Valley Bank a fait subir aux États-Unis leur plus grande faillite bancaire depuis la crise financière de 2008. En outre, le 8 mars, la fermeture de la banque axée sur la cryptographie Silvergate a été annoncée, et le 12 mars, la Signature Bank a été dissoute.
Le New York Times a rapporté que l'échec de SVB avait fait craindre que d'autres banques américaines puissent également rencontrer des problèmes. Dans ce contexte, un mouvement de "dumping" d'actions de banques, à savoir de celles de First Republic, Signature Bank et Western Alliance, a touché le marché.