L’arrêt des exportations vers la Russie, qui serait à l’étude au sein du G7, aurait de graves conséquences pour l'économie mondiale, a déclaré ce vendredi 21 avril Dmitri Peskov, le porte-parole du Président russe.
"En tout cas, les sanctions qu’on a déjà imposé à notre pays ainsi que des mesures supplémentaires qui seraient envisagées par Bruxelles et Washington, affecteront également l'économie mondiale", a-t-il lancé.
Ces restrictions pourraient augmenter le risque d’une crise économique à l’échelle mondiale, a ajouté M.Peskov.
Moscou suit l’évolution de la situation et "se rend compte" que les États-Unis et l’Union européenne réfléchissent sur des sanctions supplémentaires à adopter, a-t-il ajouté.
Vers un arrêt quasi-total des exportations vers la Russie?
Le 20 avril, l’agence Bloomberg avait annoncé que les pays du G7 envisageaient d’interdire la quasi-totalité de leurs exportations vers la Russie, à part probablement les médicaments, produits agricoles et les aliments.
La proposition, qui ferait toujours débat et pourrait changer, devrait être discutée lors du sommet du G7 au Japon en mai.
Des trains et des trains de sanctions
"Aucun pays au monde n'a jamais été confronté à un tel nombre de sanctions" que la Russie, a souligné le porte-parole du Kremlin.
Depuis 2014, l’UE, les États-Unis et d’autres pays adoptent des sanctions contre la Russie. Cette pression s‘est accentuée après le début de l’opération militaire spéciale russe dans le Donbass, en février 2022. Les sanctions visent des individus et des organisations et prévoient des restrictions économiques et financières -y compris les contrôles des exportations et importations- et des mesures en matière de visas.