Le Kenya décide de renforcer la lutte contre le dopage dans l'athlétisme

Les autorités sportives kényanes ont annoncé, le 20 avril, leur détermination à lutter contre le dopage, notamment à travers un plan qui consiste à tester plus de 3.000 athlètes par an.
Sputnik
Le ministre kényan des Sports, Ababu Namwamba, a indiqué qu'il souhaiterait que son pays parvienne à réaliser 3.445 tests par an parmi une population cible de 37.900 athlètes.
L'intégrité dans le sport est la cause numéro 1 du ministère, a-t-il affirmé, déclarant la guerre totale à toute forme de triche dans le sport.
Un comité constitué de représentants de l'Agence nationale antidopage (ADAK), de la Fédération kényane d'athlétisme, du ministère kényan des Sports et de l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a annoncé que la priorité stratégique immédiate consiste à augmenter les capacités de l'ADAK pour tester davantage d'athlètes en dehors des compétitions.
Dans un communiqué, le comité a reconnu un défaut structurel majeur dans l'organisation actuelle qui doit être corrigé, affichant son intention de renforcer ses mécanismes d'enquêtes et de suivi des athlètes, notamment grâce au passeport biologique ou la mise en place de programmes éducatifs.
Début avril, l'AIU instance indépendante qui traite depuis 2017 des questions de dopage et d'intégrité dans l'athlétisme, avait exprimé ses inquiétudes après plusieurs cas de dopage, soulignant l'implication de personnes possédant une expérience médicale.
"Il apparaît évident que le dopage au Kenya est de mieux en mieux organisé", avait déploré dans un communiqué David Howman, président de l'AIU.
Ces dernières années, pas moins de 67 athlètes kényans, spécialisés principalement dans la course de fond, ont été suspendus.
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