Le Centre conjoint de coordination (CCC) a repris les inspections des bateaux qui exportent les produits agricoles ukrainiens via un corridor dans la mer Noire, dans le cadre de l’accord céréalier, a indiqué à Sputnik Ismini Palla, responsable onusienne.
Les inspections ont repris "après deux jours de consultations", selon elle.
"Après les consultations avec la médiation de l’Onu et de la Turquie, les délégations russe et ukrainienne ont convenu que de nouveaux navires participeront à l’accord", a-t-elle déclaré.
Les équipes d’inspecteurs ont déjà commencé à travailler.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’Onu, a récemment annoncé que les inspections des navires n'avaient pas été effectuées à Istanbul pendant deux jours, du 17 au 18 avril.
La Russie désigne les responsables
Quelques heures avant l’annonce de la reprise des inspections, la Russie a évoqué des "difficultés avec l’enregistrement des nouveaux navires et les inspections" et a pointé les responsables.
Ces difficultés "résultent uniquement des actions des représentants ukrainiens, ainsi que de l'Onu, qui, apparemment, ne veulent pas ou ne peuvent pas leur faire face", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon elle, les autorités ukrainiennes "s'efforcent d'exploiter l'initiative de la mer Noire à plein régime". La diplomate russe a pointé que Kiev agit "sans dédaigner ni l'abus pur et simple du règlement intérieur ni les demandes de pots-de-vin des armateurs" afin d'obtenir des bénéfices commerciaux.
Par ailleurs, elle affirme que la proposition russe "d'ajouter aux listes d'enregistrement des navires, qui iront ensuite vers les pays dans le besoin, notamment vers l'Afrique, ainsi que ceux qui font la queue depuis plus d'un mois, a rencontré l'hostilité des représentants ukrainiens".