La République centrafricaine prévoit sur son territoire l’ouverture d’une filiale de la Nouvelle Banque de développement des BRICS (Banque des BRICS), a confirmé à Sputnik Léa Mboua Doumta, ministre du Commerce et de l'Industrie de la RCA.
"Oui, bien sûr, puisque le siège des BRICS Afrique centrale va être logé chez nous [à Bangui]", a-t-elle ajouté. Vu que la RCA est également présidente de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), "toutes les opportunités sont là".
"Cela ne veut pas dire que nous allons laisser tomber le FMI et la Banque mondiale. Nous allons nous adapter et nous continuerons toujours à diversifier les relations de manière à ce que notre pays et surtout notre population puissent en profiter", a-t-elle encore indiqué.
Travailler plus énergiquement
Pour accomplir cette tâche, il faut se mettre au travail et prendre un bon rythme, selon elle. "Parce que nous sommes très lents dans les décisions, très lents dans le travail", a regretté la ministre.
Une délégation des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) vient d'effectuer une deuxième visite en RCA, et Mme Doumta dit avoir apprécié son rythme de travail.
Lors de cette visite, les parties se sont mises d'accord pour mettre en œuvre sept projets conjoints, dont un dans le domaine énergétique.
Outre l'ouverture d'un bureau des BRICS en Afrique centrale à Bangui, dont la date n'est pas encore connue, la coopération au sein des BRICS prévoit la tenue d'un forum juridique en comité élargi cet hiver en Afrique du Sud, pays actuellement président de ce groupe. Il prévoit la participation des membres du BRICS+ (Algérie, Argentine, Cambodge, Égypte, Éthiopie, Fiji, Indonésie, Iran, Kazakhstan, Malaisie, Ouzbékistan, Sénégal et Thaïlande).