Le gouvernement ghanéen a envoyé 1.000 soldats à Bawku, dans le nord-est du pays, a déclaré un porte-parole des autorités, Palgrave Boakye-Danquah, cité par les médias.
Au vu de l'intensification des menaces autour de la frontière, "nous avons récemment envoyé 1.000 hommes à Bawku, où nous continuons à surveiller la situation pour adapter notre stratégie si nécessaire", a indiqué le porte-parole.
Le gouvernement tient ainsi à s'assurer que "la violence des extrémistes" de type terroriste ne vient pas se mêler au conflit de chefferies en cours à Bawku, a-t-il souligné.
La semaine dernière, un officier de l'immigration a été tué et deux autres blessés dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.
Le service d'immigration ghanéen n'a pas précisé les motivations de l'agression, mais a précisé que les trois victimes n'étaient pas en service quand le tireur a ouvert le feu sur leur véhicule à l'extérieur du commissariat de police.
La région de Bawku est fragilisée par un conflit de chefferies communautaires qui dégénère souvent en violences, en plus d'être menacée par une extension des exactions terroristes qui ensanglantent le Burkina voisin.