Mettre en place un visa touristique unique afin d'aider le secteur à prospérer. C’est ce que souhaite faire la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) en collaboration avec la plateforme touristique de l'Afrique de l'Est (EATP).
"L’EAC/EATP jettent les bases d'un visa touristique unique, visant à créer une destination unifiée pour les sept membres du bloc régional", peut-on lire sur le compte Twitter de la plateforme.
Selon l’EATP, cette initiative devrait rationaliser les procédures de visa, stimuler le tourisme et favoriser la croissance économique de l’Afrique de l’Est.
Les pays membres de la CAE sont le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et la Tanzanie.
Pilier économique
Selon le quotidien sud-africain The Citizen, le tourisme représente environ 17% des recettes d’exportation totales, 10% de la croissance totale du PIB et 7% du total des possibilités d’emploi dans la région. En 2022, l’EAC a enregistré environ 5,8 millions d’arrivées de touristes internationaux, note le journal.
Le tourisme est l’un des secteurs les plus importants de l’EAC, ayant des liens étroits avec le transport, la production alimentaire, la vente au détail et le divertissement.
Les opportunités d’investissement comprennent la création de villes de villégiature, l’image de marque de parcs haut de gamme et la construction d’hôtels de marque internationale, estime John Bosco Kalisa, directeur exécutif du Conseil des affaires de l’Afrique de l’Est (EABC), cité par le quotidien sud-africain.
Des conditions préalables
Un représentant haut placé du ministère tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération en Afrique de l’Est, cité par The Citizen, a estimé que le visa touristique unique n’était pas quelque chose de mauvais si les conditions préalables convenues étaient prises en compte.
Les modalités convenues par les États membres de l’EAC il y a environ 10 ans comprennent, entre autres, l’harmonisation des régimes de visas et le développement d’une infrastructure logicielle pour le suivi des touristes, conclu The Citizen.