La Russie envisage de ramener en Ukraine les enfants qui ont été évacués de la zone de conflit après que des conditions sûres y seront maintenues, a annoncé le représentant russe auprès de l'Onu Vassili Nebenzia.
"Nous voulons les protéger contre le danger des actions militaires. La question des ‘enfants envoyés par force en Russie est totalement surfaite. C’est ce que nous voulons montrer lors d’une réunion informelle du Conseil de sécurité [début avril, ndlr]", a-t-il indiqué.
Il a d’ailleurs souligné que la tenue de la réunion ne serait pas liée à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) car Moscou voulait le faire depuis longtemps.
Le diplomate a souligné que la décision de la CPI, qui a émis un mandat d’arrêt contre Poutine, était "purement politique" et qu’elle "ne signifie rien" pour Moscou. Elle ne fait de plus pas non plus avancer les négociations sur la paix en Ukraine.
Le mandat d’arrêt
Le 17 mars la CPI a émis un mandat d'arrêt contre le chef de l’État russe. L’institution, basée à La Haye, le considère responsable du "crime de guerre présumé de la déportation d'enfants" d’Ukraine en Russie.
La cour a également émis des accusations similaires à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l'enfant. Le Kremlin a jugé que la décision n'avait aucune valeur juridique.
En réaction le Comité russe d’enquête a engagé des poursuites pénales à l’encontre du procureur et des juges de la CPI.