La police escorte un couple d’hippopotames qui descendent inopinément dans les rues de N’Djamena

Un couple d’hippopotames en vadrouille a semé la pagaille sur une route de la capitale tchadienne de N’Djamena, nécessitant l’intervention de la police. Un épisode "rare", selon des spécialistes, qui peut être dangereux dans certains cas.
Sputnik
Une promenade pas comme les autres a fait les grands titres d’un bon nombre de médias tchadiens. Le 13 mars, un couple d’hippopotames est descendu dans les rues de N’Djamena à la surprise des habitants. Une vidéo montrant un animal se promener dans le 1er arrondissement de la capitale tchadienne a fait le tour des réseaux sociaux.
Selon les médias locaux, ces hippopotames se sont égarés de la trajectoire du fleuve Logone et se sont retrouvés devant une brasserie du Tchad (BDT) sur la route de Farcha.
Des gendarmes et des pompiers ont été mobilisés pour escorter les animaux.

Une sortie dangereuse?

Cette promenade n’est pas si inoffensive, ces animaux tuant jusqu’à 500 personnes annuellement en Afrique. Pourtant, il s’agit d’une espèce vulnérable dont la survie dépend de la préservation de leur environnement.
Madangah Ngamgassou, directeur adjoint de la faune et des aires protégées au ministère de l’Environnement, a avancé dans les colonnes de Tchad Infos qu’il s’agissait d’un "cas rare", qui peut être lié "au surpeuplement". Un animal "sort comme ça pour chercher là où il va manger de l’herbe".
Un hippopotame "peut constituer un danger dans le cas où avant de sortir, il s’est battu et que s’il trouve une personne devant lui, il ne pourrait pas la laisser passer. C’est pour se défendre. Les femelles sont les plus dangereuses. Surtout quand c’est leur période d’accouplement", explique-t-il.
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