Les autorités algériennes auraient pris la décision de suspendre l’émission de laissez-passer consulaires en France, nécessaires pour permettre le retour des Algériens arrivés illégalement sur le sol français, relate la radio Europe1.
Pour l’instant, l’information n’a pas été confirmée officiellement, ni par Alger ni par Paris.
Selon Europe1, cette décision fait suite au rappel le 8 février de l’ambassadeur algérien présent à Paris.
Le gouvernement algérien dénonce le non-respect de sa souveraineté et accuse Paris d’avoir permis l’exfiltration clandestine vers la France via la Tunisie de la militante Amira Bouraoui. Journaliste mais aussi activiste algérienne, cette dernière était interdite de quitter le territoire algérien, mais est parvenue à se rendre à Lyon en février, rappelle Europe1.
Relations russo-algériennes
Sur fond de tensions avec Paris, Alger ne cache pas sa proximité avec Moscou. Plus tôt, l’Algérie a fait une demande d’adhésion au groupe des BRICS. Pour la Russie, elle représente l’un des candidats majeurs à une éventuelle adhésion ce groupe.
Le 27 février, le secrétaire du Conseil de sécurité russe s’est rendu à Alger pour une visite où il a rencontré le Président Tebboune. Nikolaï Patrouchev a rassuré le chef de l’État algérien en affirmant que la Russie considérait la République arabe comme l'un de ses principaux partenaires internationaux.