L’économie russe s’est avérée "plus forte" que les sanctions occidentales, a pointé Vladimir Poutine, rappelant que malgré les prévisions de chute du PIB, celui-ci ne s’est réduit que de 2,1%.
Alors que la part du rouble dans les règlements internationaux a doublé, le Président russe a promis de continuer à travailler avec les partenaires [internationaux] sur l'indépendance vis-à-vis du dollar.
"Ce n'est pas la Russie qui réduit les paiements en dollars, l'Occident le fait de ses propres mains", a observé M.Poutine.
Actuellement, la part du rouble représente un tiers des volumes totaux. En prenant en compte les devises des pays amicaux, cette part en couvre même plus de la moitié.
Les sanctions ne sont qu'un moyen
Les sanctions antirusses ne visaient qu’à "faire souffrir nos citoyens", a rappelé Vladimir Poutine.
"Faire souffrir. Quels humanistes. Ils veulent faire souffrir le peuple, déstabilisant ainsi notre société de l'intérieur. Mais leur calcul ne s'est pas concrétisé", a jugé le Président.
Malgré la pression, de nombreux secteurs civils de base de l'économie nationale ont augmenté le volume de production, le niveau de chômage a été réduit de 1%, "le marché du travail" est devenu beaucoup plus confortable, a ajouté le Président.
Il a par ailleurs salué les succès dans l'agriculture, mettant en lumière la récolte "record" de cette année s'élevant à de plus de 150 millions de tonnes de céréales.