L’arrivée de Biden à Kiev est un événement marquant qui signifie que la confrontation continuera, estime le professeur russe Goussev au micro de Sputnik.
Selon lui, la Russie doit y réagir.
"Il va de soi que c’est un événement emblématique: le Président d’une grande puissance – il faut le reconnaître – se rend en Ukraine, un pays qui n’est pas aujourd’hui sujet de droit international… Cela veut dire que la confrontation se poursuivra, que l’Occident collectif dirigé par les États-Unis livrera des armements lourds, y compris des chars et, très probablement, des avions", signale l’expert.
Il estime que cette visite confirme que l’Occident est une partie prenante du conflit.
"Nous ne sommes pas en guerre contre l’Ukraine ou le peuple ukrainien. Aujourd’hui, Kiev représente un instrument de l’Occident collectif. Sinon Biden ne prendrait pas le temps pour des vols et des négociations avec Zelensky, etc."
La seule liste des armements à livrer à l’Ukraine évoquée par MM.Zelensky et Biden témoigne du fait que l’escalade ira croissant.
Reuters annonce que le nouveau paquet d’aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 500 millions de dollars comprend des LRM HIMARS, des munitions, des systèmes antichars et des radars.
M.Biden promet des donations copieuses à l’Ukraine alors que de tels fonds sont nécessaires dans son propre pays ne serait-ce que pour faire face aux conséquences d’une récente catastrophe écologique dans l’État de l’Ohio, déjà qualifiée de Tchernobyl américain.