Les troupes ukrainiennes ont tiré sur un groupe de médecins qui se rendaient dans la ville d’Ougledar, dans la région de Donetsk, pour évacuer des blessés. C’est ce qu’a déclaré ce 15 février à un média russe le conseiller du chef par intérim de la République populaire de Donetsk, Ian Gaguine.
Il a dénoncé un "énième acte inhumain de la partie ukrainienne" qui "est contraire aux conventions internationales".
"Les signes d'identification du service médical n'ont pas arrêté l’ennemi", a-t-il déploré.
En outre, M.Gaguine a noté que ce n’était pas un acte isolé. Selon lui, de telles tentatives de l'armée ukrainienne de frapper des médecins ont été enregistrées dans d'autres parties du front.
La réaction du Kremlin
À son tour, le porte-parole du Président russe a fait savoir que Vladimir Poutine était au courant de cette affaire.
Selon Dmitri Peskov, Moscou enregistre les violations du droit par Kiev lors de l’opération spéciale et attire l'attention de la communauté internationale sur ces faits.
Une enquête prévue
Le Comité d’enquête de Russie a, de son côté, annoncé qu’il mènerait une investigation sur l’incident et établirait les personnes impliquées dans ce crime.