Sommet Russie-Afrique 2023

Pression et chantage: l’Occident dissuade les pays africains de participer au sommet Russie-Afrique

"Les États africains sont des pays souverains qui […] sont à même de prendre la décision qui répond à leurs intérêts nationaux". L’Occident force, à coup de chantage, les pays africains à ne pas participer au sommet Russie-Afrique, a déploré l’ambassadeur russe en mission spéciale Oleg Ozerov.
Sputnik
L’Occident ne dédaigne ni pression ni chantage pour dissuader des pays souverains de venir au sommet Russie-Afrique, signale l’ambassadeur russe en mission spéciale Oleg Ozerov.
"Je ne dirais pas que les États africains sont enthousiasmés par la pression et le chantage non dissimulé auquel ils font face [de la part de l’Occident, ndlr]", a-t-il déclaré lors des débats sur les relations entre la Russie et l’Afrique du Sud dans le cadre du club de discussion Valdaï.
"Nous partons du fait que les États africains sont des pays souverains qui disposent de l’indépendance, de la souveraineté et d’une volonté politique et qui sont à même de prendre la décision qui répond à leurs intérêts nationaux", a ajouté le diplomate.
Selon lui, la pression est également exercée par le biais des déclarations faites par des partenaires occidentaux, notamment ceux qui se rendent dans des pays africains.

Les confirmations ne s’arrêtent pas

M.Ozerov n’a pas précisé quels pays avaient déjà confirmé leur participation.
"Le processus est en cours, les confirmations arrivent chaque jour", a-t-il fait savoir.
La deuxième édition du sommet Russie-Afrique aura lieu en juillet prochain à Saint-Pétersbourg.

L’Occident tente de nuire

Le ministre russe des Affaires étrangères avait précédemment déclaré au Soudan que les tentatives des diplomates occidentaux d’influer sur les relations entre la Russie et les pays africains n’auraient pas d’effets.
Il a indiqué que les déplacements de représentants occidentaux en Afrique étaient devenus plus fréquents et qu’ils visitaient les mêmes pays que lui.
"J’ai entendu parler d’une visite [au Soudan, ndlr] de cinq ou six diplomates occidentaux, représentant notamment l’UE. Le même groupe s’est rendu en Mauritanie à la veille de notre visite. On a l’impression qu’ils nous pourchassent. Comment cela influera sur nos relations avec les pays africains? Tout ce que nous ressentons et voyons témoigne que cela n’aura aucun effet négatif sur nos liens", a-t-il indiqué lors qu’une conférence de presse conjointe avec son homologue soudanais Ali Al-Sadiq Ali.
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