Scène insolite au tournoi de Montpellier, où le tennisman Alexander Bublik a perdu ses nerfs dans les grandes largeurs. Le Kazakh, tenant du titre, a déraillé face au Français Grégoire Barrère alors qu’il était mené 6-0 dans le tie-break du troisième set.
Il a d’abord brisé la raquette qu’il tenait en main, la fracassant à plusieurs reprises sur le sol. Un geste de frustration déjà vu sur de nombreux courts de tennis, sauf qu’Alexander Bublik ne s’est pas arrêté là. Le Kazakh s’est dans la foulée dirigé vers son banc, pour casser coup sur coup deux raquettes de rechange.
Ouvrir grand les vannes n’aura cependant pas aidé Alexander Bublik à renverser la rencontre. Le 50e joueur mondial s’est finalement incliné (6-4, 6-7, 7-6) et laisse donc son trône vacant à Montpellier.
Terreurs des raquettes
Même si Bublik a fait fort, le petit monde de la balle jaune est coutumier de ce genre de coups de sang. On ne compte plus le nombre de joueurs s’étant acharnés sur leur pauvre raquette ces dernières années. Les tennismens sanguins comme Benoît Paire ou Nick Kirgios sont coutumiers du fait.
Du haut de ses deux mètres, John Isner est lui capable de briser ses raquettes sur son genou, comme de vulgaires brindilles.
Le Russe Mikhaïl Youjny est lui resté célèbre pour s’être éclaté une raquette sur le crâne, jusqu’à finir en sang, lors de l’Open de Miami en 2008.