La Présidence russe considère l’éventuelle fourniture de chasseurs par Londres à Kiev comme un signe de "l’implication croissante du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine".
"La frontière entre l'implication directe et indirecte disparaît progressivement. On ne peut qu'exprimer des regrets à cet égard", a indiqué Dmitri Peskov.
D’après le porte-parole du Kremlin, "de telles actions des pays mentionnés conduisent à une escalade de la tension autour de ce conflit, le prolongent et le rendent plus douloureux et pénible pour l'Ukraine".
"En principe, les actions de ces pays ne changeront pas l'issue de ce conflit et ne modifieront pas la trajectoire que suit notre pays pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de l'opération militaire spéciale", a-t-il souligné.
Des chasseurs pour Kiev
Une fois que Washington et Berlin se sont entendus sur la livraison de chars lourds Abrams et Leopard à Berlin, Kiev a commencé à demander une assistance sous forme d'avions. Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir en déclarant que rien n'était "interdit par principe". Selon le Wall Street Journal, le Royaume-Uni n’exclut pas une telle option.
D’après le quotidien, dès que Zelensky a lancé un appel au Parlement britannique pour obtenir une aide militaire supplémentaire, le Premier ministre Rishi Sunak a chargé son ministre de la Défense d'analyser la possibilité d’envoyer des avions de combat à Kiev. Le média précise pourtant que la décision finale n'a pas été prise et qu'il pourrait s'écouler beaucoup de temps avant que les pilotes soient entièrement formés.