L'Allemagne et ses alliés pourraient fournir à Kiev 31 chars Leopard 2, ce qui correspond à un bataillon ukrainien, au cours des prochains mois, a déclaré mercredi à Varsovie le chef de la Défense allemande Boris Pistorius.
"Je pense que nous pourrons les livrer au cours des quatre premiers mois de cette année, trois mois peut-être. Nous devons aller aussi vite que possible, bien sûr", a-t-il indiqué aux journalistes.
D’après le ministre, des négociations sont en cours sur l’éventuel envoi de deux bataillons vers la fin de l'année. M.Pistorius a également précisé que le premier bataillon serait formé à partir des chars Leopard 2 A6 fournis par son pays et des Leopard 2 A4 de la Pologne.
En outre, il n’a pas exclu que Kiev puisse recevoir "deux ou trois, voire quatre bataillons supplémentaires" d’une version antérieure de ce char, le Leopard 1 A5. Le 7 février, dans un communiqué commun, les ministres de la Défense de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark ont annoncé que l'Ukraine allait recevoir "dans les prochains mois" au moins 100 Leopard 1 A5 qui seront "remis à neuf à partir des stocks industriels".
En outre, il n’a pas exclu que Kiev puisse recevoir "deux ou trois, voire quatre bataillons supplémentaires" d’une version antérieure de ce char, le Leopard 1 A5. Le 7 février, dans un communiqué commun, les ministres de la Défense de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark ont annoncé que l'Ukraine allait recevoir "dans les prochains mois" au moins 100 Leopard 1 A5 qui seront "remis à neuf à partir des stocks industriels".
Berlin préoccupé
Cependant, d’après Bloomberg, l'Allemagne "est de plus en plus préoccupée" par le fait que les alliés européens ne fourniront pas à l'Ukraine suffisamment de chars Leopard 2 pour créer les deux bataillons promis.
"L'Allemagne souhaite que les alliés européens possédant des Leopard 2 dans leurs stocks militaires présentent des engagements concrets et détaillés d'ici la fin de la semaine", écrit l’agence de presse mardi en se référant à sa source.
S’expriment à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, Vladimir Poutine a constaté que des chars allemands Leopard menaçaient de nouveau la Russie. Le Président a alors mis en garde les Occidentaux contre la tentative d’infliger "une défaite sur le champ de bataille" car l'éventuelle réponse russe "ne se limitera pas" aux seuls véhicules blindés.