Un trafic clandestin d’organes existerait dans la morgue de l’hôpital №1 de Nikolaïev, a déclaré à Sputnik un insurgé vivant dans cette ville contrôlée par les autorités ukrainiennes.
"Des cadavres de soldats soigneusement éviscérés sans signe de blessure sont apparus dans la morgue municipale, rue Volodarsky. Ils ont déjà commencé à faire du trafic d’organes sur des soldats sans blessures", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon les dires de ses compagnons d’armes, poursuit-il, les soldats mobilisés à Nikolaïev ne sont pris en compte ni dans un registre ou sur une quelconque liste par les autorités ukrainiennes.
Traque des pro-russes et pratiques pas catholiques
L’insurgé a expliqué qu’il n’avait pas repris contact avec Sputnik depuis fin 2022 parce que le Service de sécurité ukrainien (SBU) avait mené des perquisitions massives à Nikolaïev pour identifier les citoyens pro-russes.
Fin décembre, il avait signalé les dures méthodes de mobilisation appliquées à Nikolaïev. Selon lui, certaines personnes convoquées au travail pour des prétextes fictifs se voyaient remettre une convocation pour la mobilisation. Il avait aussi affirmé que des agents du SBU avaient encerclé un marché pour contraindre les hommes présents à s’enrôler. Le père d’un recruté aurait reçu des balles dans les jambes parce qu’il aurait tenté de sauver son fils de la mobilisation illégale.