Les États-Unis menaient des tests liés au VIH en Ukraine, annonce la Défense russe

Plus de 20.000 documents sur les activités biologiques américaines en Ukraine ont été retrouvés par l’armée russe. Ils confirment que Washington y menait des essais liés au VIH et aux psychotropes, notamment sur des militaires ukrainiens. Certains documents prouvent aussi l’implication des États-Unis dans la pandémie de Covid-19.
Sputnik
Les militaires russes ont obtenu plus de 20.000 documents et éléments sur le programme militaro-biologique américain au cours de l’opération spéciale, a déclaré le chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique.
Ces documents confirment que le Pentagone avait l’intention de créer des composants d’armes biologiques et de les tester sur la population ukrainienne, ainsi que sur celle habitant près des frontières russes, note l'instance.
Entre-temps, Washington relocalise son programme biologique, transférant ces entreprises depuis l'Ukraine vers la Pologne et les pays baltes.

Tests sur le VIH

Y figurent des éléments faisant état des tests menés par les États-Unis sur le VIH, indique le chef de ce département de la Défense, Igor Kirillov.
Des membres des forces armées de Kiev ont notamment constitué un groupe cible de ces expériences menées en 2019 sur le territoire ukrainien. En outre, des détenus et des drogués étaient soumis aux tests.

Essais sur le Covid-19

La Russie a également retrouvé des preuves de l’implication de Washington dans le développement de la pandémie de Covid-19.
D’après la Défense russe, des spécialistes de l’entreprise américaine EcoHealth Alliance cherchaient de nouvelles souches de coronavirus et les mécanismes de leur transmission des animaux vers l'homme.
"Au total, plus de 2.500 spécimens ont été étudiés" par cette compagnie, rapporte le responsable militaire russe.
Celles-ci interrogent sur un caractère intentionnel de l'apparition du virus, a souligné M.Kirillov.

Essais sur des stupéfiants

Des stupéfiants et des psychotropes ont également été testés sur des militaires ukrainiens. Ces expériences ont été réalisées, entre autres, sur la base de l’Institut militaire de l’université nationale de Kiev Taras Chevtchenko. Le médicament baptisé "Anti-fatigue" a notamment été testé.
Enfin, les documents retrouvés montrent que des militaires ukrainiens consommaient des drogues, dont de la méthadone et des amphétamines, selon le chef du département à la Défense.

Découverte de restes de tests biologiques

En plus de cela, un enfouissement à grande échelle de restes de biomatériaux a été découvert à Lissitchansk, dans la République populaire de Lougansk (RPL).
Ils relèvent des activités de la compagnie Pharmbiotest, laquelle est liée aux tests biologiques américains exercés illégalement.
Il s’agit d’échantillons cliniques et de cartes médicales de patients gardant leurs données personnelles. "Ces documents ont été enfouis et non pas incinérés ou détruits en conformité avec les règles", a précisé le responsable militaire.
En août dernier, l'armée russe a découvert dans la ville libérée de Roubejnoe, toujours en RPL, des documents confirmant que des recherches étaient menées en Ukraine depuis plusieurs années pour le compte de ce que l'on appelle "Big Pharma". Des essais cliniques de médicaments non enregistrés aux effets secondaires potentiellement graves ont été réalisés sur des habitants.
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